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/image%2F0786091%2F20140701%2Fob_7756b3_p1010796.jpg "\"Quand la corde se tend, jean se détend\"")
Les Gicons : découverte de la grimpe en Dévoluy !
Publié le 28 Avril 2009
Vendredi 24 avril, après la journée à Orpierre, je pars avec Christophe grimper dans le Dévoluy sur la falaise des Gicons.
Le site est magnifique, tout au bout de la vallée quand on arrive du col du festre, ce qui nous offre une splendide vue sur le massif : l’ensemble des combes parcourues en ski cet hiver et le secteur du col de rabou et le pic de bure avec son fameux pilier.
Du parking, un petit ¼ heure de marche au milieu des prairies et des arbres nous mène au pied de la falaise, avec les nuages qui jouent à cache-cache avec le soleil, ce qui me donne une excuse pour râler contre ce mois d’avril qui joue avec mes nerfs.
On commence notre session de grimpe plaisir sur la « Dalle de la sorcière » avec 3 petites voies :
- « Le chomeï » un joli petit 4a facile pour se mettre dans l’ambiance.
- « La fée clochette » en 5a où on s’entrainera au rappel (et oui il faut bien réviser les manipulations de cordes)
- « Les clodos » un 4c fort sympathique comme disait Georges Brassens.
A noter qu’il existe d’autres voies sur cette dalle, qui ne sont pas mentionnées sur le topo. On ne les a pas testés pour vous, préférant aller découvrir le secteur des nains de jardin.
Pour les nains de jardin, on a bien compris la dénomination du secteur en réalisant notre première voie où l’essentiel est de ne pas trop lever la tête, sous peine de se faire assommer par la falaise qui nous surplombe !
On va donc enchainer 5 voies sur 6, laissant tomber le 6b de « Grincheux », trop difficile pour l’instant !
On enquille donc « Prof » et « Timide » deux voies en 4c, sympa et facile. Dans « Timide » on s’entrainera à la pose des coinceurs et friends en bon fada que nous sommes !
On part ensuite dans le 5b+ de « Dormeur », le pas de départ est physique, ensuite on sent bien que ce n’est plus du 4, mais ca passe : c’est beau la progression !
Ensuite c’est au tour de « Joyeux » et de son 5a, de tomber dans notre escarcelle, on en profitera aussi pour se faire une petite descente en rappel, ce qui me vaudra d’enlever le chausson gauche pour éviter l’amputation. Et oui comme disait Berhault, le plus dur dans l’escalade c’est les chaussons neufs, sauf que les miens ne sont pas neufs, et que je ne suis pas au pied de « A travers le poisson » !
Pour finir la journée et se finir tout court, on réalise le 5b de « Simplet » avec un pas de départ toujours teigneux.
Pour fêter cette journée de grimpe dans ce cadre splendide, on fait honneur au génépi de Christophe, avant d’aller repérer le secteur « Vilain petit caillou » qui présente de belles voies plus difficiles en 5c & 6a pour plus tard, et deux voies à notre niveau pour très bientôt !
Ar'vi comme disent les nordistes!